Installation facile d’un poêle à bois : Guide complet et rapide !

Les prérequis pour l’installation d’un poêle à bois

L’installation d’un poêle à bois est soumise à des normes strictes et ne peut se faire arbitrairement.

L’installation personnelle d’un poêle à bois respecte-t-elle les normes de sécurité ?

Il est impératif de protéger les murs et les cloisons contre le rayonnement du poêle et des tuyaux de connexion en utilisant des matériaux non inflammables. Si cela n’est pas faisable, il est nécessaire de maintenir un écart de sécurité accru entre le poêle, les cloisons et les murs.

Pour éviter les erreurs, il est essentiel de consulter le manuel d’installation de l’appareil et de respecter les directives du DTU 24.1. Dans ce cas, un matériau isolant a été appliqué directement sur le support. De plus, une entrée d’air frais venant de l’extérieur est indispensable, pouvant être installée au niveau du sol ou dans un mur.

Quel est l’emplacement idéal pour un poêle à bois dans une habitation ?

Le dispositif doit être installé dans une zone conforme aux normes du DTU. L’entrée d’air (ici par le sol) est intégrée à la base du poêle. Le conduit pour l’évacuation des fumées n’est pas encore installé.

Choix des matériaux pour l’installation d’un système de chauffage au bois

Le poêle à bois, plus qu’un simple chauffage, est devenu un élément décoratif à part entière, tant en milieu urbain qu’en campagne. Les matériaux traditionnels tels que la faïence ou la fonte conservent leur charme d’antan, alors que l’inox, l’acier ou la pierre apportent une touche moderne. La couleur joue également un rôle important, et la collerette peut, comme ici, s’harmoniser avec le plafond avant de masquer le conduit de raccordement.

Le dispositif est connecté au conduit. Le noir a été choisi pour tous les éléments, y compris la collerette de plafond, qui correspond au pied masquant le raccordement à l’entrée d’air extérieure.

Dans cette configuration, un contraste a été recherché dans une pièce aux murs sombres. La collerette blanche offre un contraste saisissant, et la flamme du foyer ressort sur le fond noir de l’appareil, revitalisant ainsi l’ensemble.

Traversée des planchers par le conduit d’évacuation

Les traversées de plancher sont généralement pourvues d’une plaque ventilée diminuant l’accumulation de chaleur sous le plafond. Il est important de noter que l’assemblage à la base du conduit d’évacuation des fumées est effectué avec un réducteur adapté au diamètre du conduit lié au poêle à bois. Ce montage est réalisé sous le plafond, car le DTU, tout comme le bon sens, interdit tout raccordement au niveau du plancher.

Sur l’image, on peut observer le réducteur de diamètre, dissimulé par une collerette décorative. Il est essentiel de se rappeler que la température extérieure du conduit ne doit pas excéder 50°C dans les zones habitées et 80°C dans les combles non aménagés. Si la température observée est plus élevée, il devient nécessaire de réaliser un coffrage des conduits, d’où l’intérêt d’une plaque ventilée qui permet de baisser la température au plafond.

Ce système garantit une sécurité optimale, car sa base grillagée permet l’installation de protections supplémentaires en cas d’isolation par produits en vrac. Pour garantir une sécurité maximale, il est nécessaire de maintenir un écart de sécurité de 8 cm entre le conduit d’évacuation des fumées et tout matériau.

Installation et connexion du conduit d’évacuation

Le conduit d’évacuation doit passer par les combles. Son installation doit donc être effectuée avec précision, en respectant les distances de sécurité imposées par les DTU 24.1 et 24.2. Dans tous les cas, le raccordement de l’appareil doit être étanche, que cela concerne la buse de sortie des fumées ou celle de l’arrivée d’air.

Selon la configuration des lieux, des déviations peuvent être nécessaires. Elles ne doivent pas excéder 45° pour ne pas nuire aux performances de tirage. Il revient à l’installateur de choisir la solution la plus adaptée à votre situation et au type de combles traversés : combles perdus, combles aménageables ou combles aménagés.

Coûts : Quel budget prévoir pour l’installation d’un poêle à bois ?

Le prix d’un poêle à bois varie selon plusieurs facteurs, dont le type de poêle sélectionné, la complexité de l’installation et les matériaux choisis. Un poêle à bois en fonte varie de 400 à 10 000 €.

• Un poêle à bois à double combustion coûte entre 400 et 3 500 €.
• Pour un poêle à bois suspendu, prévoyez entre 900 et 5 000 €.
• Un poêle à bois encastrable est compris entre 250 et 5 000 €.
• Enfin, un poêle à bois d’angle se situe entre 550 et 1 500 €.

Quant à l’installation, elle varie de 600 à 1 700 € pour une installation de base, incluant la mise en place et le tubage du conduit pour un plain-pied. Notez que ces tarifs peuvent fluctuer en fonction du professionnel engagé et de la complexité de l’installation. Des aides étatiques peuvent également être accordées pour l’installation de votre poêle à bois.

Aides financières pour l’installation d’un poêle à bois

Travaux de rénovation énergétique et prime énergie, à savoir

Dans le contexte de rénovation énergétique, l’installation d’un poêle à bois, y compris un poêle à granulés, peut bénéficier de diverses aides financières. Parmi elles, la prime énergie aide à réduire le coût des travaux. De plus, l’éco-prêt à taux zéro est disponible pour financer votre projet d’installation sans frais d’intérêts, rendant le projet plus abordable.

Certification RGE Qualibois et réalisation, conditions requises

Pour bénéficier de ces aides, il est crucial de recourir à un professionnel certifié RGE Qualibois. Cette certification assure la qualité de l’exécution des travaux et la résistance des matériaux aux températures, garantissant ainsi une efficacité optimale du poêle installé. Les aides ne sont pas accessibles aux installateurs non certifiés.