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Transformation de la salle de bain : de l’ancien au moderne
La salle de bain d’origine, dotée d’une baignoire, d’un lavabo, d’un bidet, bénéficie de plusieurs atouts tels qu’un accès aisé aux réseaux via une gaine technique proche et une fenêtre offrant une lumière naturelle sans vis-à-vis. Un placard et une coiffeuse, tous deux à part, ainsi qu’un chauffe-eau camouflé derrière des panneaux de bois complètent l’aménagement.
Dans le cadre de sa modernisation, la baignoire fait place à une douche à l’italienne de plein pied. Le sol est rehaussé pour y insérer un chauffage par le sol. Pour optimiser l’énergie, l’ancien chauffe-eau est remplacé par un chauffe-eau thermodynamique extérieur. Cela libère de l’espace pour un vestiaire avec des niches, des crochets pour les vêtements et un radiateur sèche-serviettes.
Cette rénovation apporte un gain d’espace notable, des économies d’énergie et l’installation d’un système de chauffage plus efficace.
Normes électriques en salle de bains
La refonte du réseau électrique doit se conformer à la norme NF C 15-100, qui encadre la conception, l’exécution et la maintenance des installations électriques.
Sécurité électrique
Les pièces humides telles que les salles de bains doivent respecter des règles spécifiques. La norme précise le nombre de points lumineux et de prises, et fixe les dimensions des câbles ainsi que la protection nécessaire via disjoncteur.
Mise à la terre
Essentielle pour la sécurité, la mise à la terre via le tableau électrique est indispensable pour tous les circuits électriques de la salle de bain.
Installations lumineuses
Chaque canalisation fixe se termine par une boîte de connexion, incluant un dispositif de connexion de luminaire pour les plafonniers.
Protection selon la norme NFC 15-100
Les volumes de sécurité définissent où les équipements peuvent être installés dans la salle de bains.
Volume 0 : se trouve à l’intérieur de la baignoire ou du receveur de douche.
Volume 1 : couvre la zone juste au-dessus de la baignoire ou du receveur à une hauteur de 2,25 m.
Volume 2 : s’étend à 0,60 m autour du volume 1.
Volume caché : sous la douche ou la baignoire pour les installations fixes.
Une liaison équipotentielle supplémentaire est nécessaire et un dispositif différentiel à haute sensibilité (30 mA) est obligatoire pour tous les circuits.
Exemples de circuits électriques typiques
C1 : Circuit pour chauffe-eau avec dispositif de commutation jour/nuit.
C2 : Prise rasoir alimentée séparément, pouvant être installée en volume 2.
C3 : Éclairage encastré autorisé au-delà du volume 2, avec des installations basse tension admises dans les volumes 1 et 2.
C4 : Circuit dédié pour machine à laver, avec protections spécifiques.
Composition d’un sol chauffant
Le montage d’un sol chauffant comprend plusieurs couches allant du carrelage à l’isolation, en passant par une chape sèche et des nattes chauffantes, contrôlées par un thermostat.
Mise en place d’un chauffage au sol
L’installation d’un plancher chauffant électrique nécessite des préparatifs précis, depuis la mesure de l’isolation nécessaire jusqu’à l’installation finale du revêtement de sol, tout en respectant les normes de sécurité et d’efficacité énergétique.
Optimisation de l’espace avec une porte coulissante
La substitution d’une porte battante par une porte coulissante libère de l’espace et simplifie l’accès à la salle de bains. Ce système, facile à installer, permet un gain de place significatif et s’adapte esthétiquement à divers environnements.
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