Comment éliminer efficacement l’humidité des murs semi-enterrés? Découvrez ici!

Supprimer l'humidité d'un mur semi-enterré

Renovation d’une cuisine/salle à manger dans une longère normande

Nous rénovons actuellement notre cuisine et salle à manger dans notre longère située en Normandie. Le défi principal est d’isoler un mur nord enterré sur une hauteur d’environ un mètre. Ce mur était auparavant couvert d’une laine de verre enveloppée de goudron il y a environ 30 ans, suivie d’une couche de briques creuses et d’un enduit typique des façades extérieures. Lorsque nous avons retiré l’ancien revêtement, nous avons remarqué que la laine de verre n’était pas comprimée, bien que les 50 cm inférieurs étaient légèrement humides. Les pierres en bas du mur montraient également des signes d’humidité et étaient jointoyées partiellement à la chaux et partiellement au ciment. Plusieurs artisans nous ont proposé des solutions variées et parfois contradictoires, mais ils s’accordent sur la nécessité d’un drainage externe pour contrer l’humidité, qui pourrait également résulter de remontées capillaires. Je travaille actuellement sur ce drainage externe et j’envisage les options suivantes :

– Première option : retirer les joints en ciment, les refaire avec un enduit à base de chaux, construire un mur en briques pour y verser derrière environ 10 cm de copeaux de liège, puis recouvrir ce mur de briques d’un enduit à la chaux et au chanvre pour uniformiser avec les joints de la cheminée.
– Deuxième option : créer une lame d’air entre le mur et un support d’enduit isolant pour favoriser un séchage naturel. Cependant, quelle solution choisir pour le support (brique platrière, Fermacell ?) et comment gérer la mise en œuvre, la condensation et l’isolation ?

Considérations supplémentaires

Le fait que la laine de verre ne soit que « légèrement humide » est un signe positif. La mise en place d’un drainage montre que nous avons creusé autour du mur extérieur. Il est essentiel d’appliquer un revêtement d’étanchéité pour empêcher l’humidité de la laine de verre et du sol de pénétrer à travers le mur. Après cette étape, bien que le risque de remontées capillaires soit réduit grâce à l’humidité déjà faible observée, il reste prudent de prévoir une contre-cloison avec une lame d’air. Les matériaux mentionnés, tels que la brique platrière ou le Fermacell, sont appropriés mais ne répondent pas entièrement aux besoins d’isolation. Pourquoi ne pas envisager une contre-cloison en béton cellulaire ? Ce matériau est autoportant, permet l’installation d’une lame d’air et offre une bonne isolation durable. De plus, il est possible de rajouter des ventilations en haut et en bas de la cloison pour prévenir toute perte de chaleur.

La réfection des joints des pierres avec un enduit à la chaux est également judicieuse pour conserver l’intégrité structurelle et esthétique du mur.

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