Maximisez votre potager : Secrets pour un paillage efficace !

Autrefois, pailler signifiait simplement recouvrir le sol de paille, d’où l’origine du terme. De nos jours, une multitude de matériaux sont employés pour éviter d’exposer la terre : dans la nature, un sol exposé est une rareté et souvent synonyme de stérilité ! Utilisez des matériaux comme les tontes de gazon séchées, les feuilles mortes ou les résidus de taille broyés. Dispersez le paillis sur une épaisseur d’environ 5 cm, après avoir retiré toutes les racines de plantes vivaces invasives telles que le liseron ou le chiendent, qui peuvent pousser à travers même une épaisse couche de paillis. Bien qu’il existe des paillis commerciaux de qualité (comme ceux en lin, en chanvre ou en coques de cacao), ils peuvent être onéreux. Les matériaux recyclés ont l’avantage d’être gratuits, produits localement et n’impliquent donc pas de dépense énergétique pour leur transport. Le paillis se décompose en humus et, si cette décomposition est rapide, il enrichit le sol au point de rendre inutile l’ajout de compost supplémentaire.

Un terreau plus riche

Le paillage organique se dégrade progressivement au contact de la terre humide, sous l’effet des bactéries, et est ensuite assimilé dans le sol par l’action des vers de terre. Cette microfaune active contribue à rendre la terre plus souple et plus riche.

Le paillage, c’est aussi…

• Moins de désherbage. Une couche épaisse d’environ 10 cm bloque la lumière, empêchant ainsi la germination des mauvaises herbes parmi vos plantations. Le sarclage devient inutile.
• Moins d’arrosage. Cette couche protectrice diminue considérablement l’évaporation de l’eau du sol, qui garde ainsi l’humidité plus longtemps après une pluie ou un arrosage.
• Moins de binage. Le sol protégé ne se compacte plus sous l’impact des pluies, qui le durcissaient auparavant.