Créez votre manche de couteau en bois – Guide facile et rapide !

Fabriquer un manche de couteau en bois

Trouvé dans un coin oublié d’un tiroir de cuisine, ce couteau a vu ses deux plaquettes disparaitre. Ces éléments, qui peuvent être en bois, en plastique, en corne, ou en métal, recouvrent normalement la semelle du couteau. Il s’agit ici d’un couteau avec une « plate semelle » où la soie du couteau épouse la forme du manche et est visible entre les plaquettes. Il est nécessaire de fabriquer de nouvelles plaquettes pour assurer une prise en main confortable.

Sélectionner un bois approprié pour le manche

La première étape consiste à nettoyer et polir le métal rouillé de la lame et à affûter son tranchant. Le bois utilisé pour les plaquettes doit être sec et stable. Le frêne est un bon choix en raison de sa robustesse et de son grain discret. Toutefois, il est aussi possible d’utiliser des bois fruitiers, qui peuvent avoir des grains plus ou moins marqués, comme le merisier utilisé dans ce cas. Chaque plaquette doit mesurer 8 mm d’épaisseur, et l’épaisseur totale du manche ne doit pas excéder 19 mm, semelle incluse, pour garantir une utilisation agréable.

Assemblage des trois composants du manche

Pour exposer les plus beaux motifs sur les faces visibles, il est crucial de choisir et marquer le grain de chaque plaquette avant l’assemblage. La soie est encadrée par les plaquettes, elles-mêmes fixées avec des rivets. Ces derniers sont constitués de petits cylindres métalliques, découpés dans des clous ou des barres d’acier de diamètre équivalent à celui des trous pré-percés dans la soie, et de rondelles plates (diamètre 3 ou 4 mm) sur lesquelles les extrémités des rivets sont aplatis.

Si l’on désire pouvoir suspendre le couteau, il est possible de tailler des plaquettes plus courtes ou en biseau, laissant un angle d’acier libre au bout du manche pour y percer un trou et y attacher un lacet de cuir. Pour solidifier le manche, on peut ajouter des mitres (protections métalliques) près de la lame et un pommeau à l’extrémité. Un traitement final avec un mélange d’huile de lin et d’essence de térébenthine (à parts égales) offrira une protection durable, à renouveler régulièrement.

Les différents types de soies de couteau

1 Soie postiche

2 Demi-Soie

3 Trois-quarts de soie

4 Pleine soie

  • Utiliser la semelle comme gabarit pour dessiner le contour de chaque plaquette au crayon.
  • Afin d’assurer une symétrie parfaite, dessiner les plaquettes en configuration tête-bêche.

  • Découper les plaquettes à la scie sauteuse, en suivant précisément le tracé.
  • Choisir une lame à denture fine pour minimiser les éclats.

  • Arrondir les bords des plaquettes avec du papier de verre pour obtenir des formes identiques.
  • Commencer avec un papier grain moyen (80) et finir avec un grain fin (120).

  • Pour marquer les emplacements des trous, poser la semelle sur le bois.
  • Placer l’ensemble sur un support sacrifiable et percer à la perceuse équipée d’une mèche à bois.

  • Les sections de clous doivent être 1 mm plus longues que l’épaisseur totale du manche.
  • Insérer ces sections dans les trous de la semelle et positionner les plaquettes de chaque côté.

  • Installer la rondelle et utiliser un marteau pour aplatir le clou contre la rondelle.
  • Effectuer cette opération sur un support stable et métallique.

  • Après la mise en place et l’arasement des rivets, polir minutieusement le manche avec une meuleuse munie d’un disque abrasif souple pour rendre la prise en main plus douce et agréable.

  • Enduire le manche avec un mélange de 50 % d’huile de lin et 50 % d’essence de térébenthine pour une meilleure pénétration dans le bois.
  • Polir et laisser sécher entre chaque couche en utilisant un chiffon doux.

Astuces pour les amateurs de bricolage

  • Il est conseillé de finir au mieux les pièces avant l’assemblage final, car il sera plus complexe de poncer et d’arrondir les angles avec précision une fois les rivets en place.
  • Utiliser une meuleuse à disque souple pour éliminer les dernières imperfections et lisser les petites irrégularités des rivets affleurant le bois.

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