Construisez votre garage avec préau : guide ultime pour débuter!

Après avoir entièrement rénové leur résidence secondaire acquise il y a plus de vingt ans, Michel et Solange Demessine ont entamé la construction d’un garage.

Situé à une distance sécuritaire de leur maison et surélevé par rapport au niveau du sol, ce choix s’explique par la proximité de la Somme, à moins de 100 mètres, zone exposée aux inondations. « Le terrain présente une inclinaison naturelle d’un mètre depuis la route, ce qui nous a amenés à ajouter un demi-mètre en pente douce pour faciliter l’accès au garage, » explique Michel.

Le garage, d’une superficie de 28 m², nécessitant un permis de construire, est coiffé d’un toit à deux versants.

À l’arrière, une extension du toit sert d’abri pour stocker le bois de chauffage.

À l’intérieur, un espace de rangement a été prévu sous les combles, accessible via un escalier rétractable.

Un des murs pignons est équipé de deux fenêtres pour maximiser la lumière naturelle.

Le choix des matériaux, tels que l’ardoise pour la toiture et la brique pour le revêtement extérieur, répond à des exigences esthétiques ainsi qu’à des contraintes réglementaires locales.

Concernant la structure, un mur en blocs de béton est construit à l’intérieur et habillé de briques rouges à l’extérieur, le tout reposant sur des fondations en béton robustes.

Toutes les étapes ont été réalisées en autoconstruction, à l’exception de la pose de l’ardoise et de la porte du garage.

Pour Solange et Michel, le projet était sans grandes difficultés, sauf peut-être pour le jointoiement des briques, qui a représenté « plus d’un kilomètre de joints à réaliser ».

L’emplacement choisi était auparavant occupé par des toilettes extérieures, dont les murs ont été démolis progressivement.

Le projet démarre par l’excavation pour les fondations après avoir tracé les contours au sol.

Installer le chaînage nécessaire au coulage de la longrine en béton armé, qui supportera la double paroi en parpaings et briques.

Avec les armatures en place, préparer le béton dosé à 350 kg/m³.

Verser la longrine dans les fouilles et s’assurer que les armatures sont correctement enrobées.

Une fois la longrine sèche, monter les deux premières rangées de parpaings pour préparer la base de la future dalle.

Laisser des armatures exposées en prévision de la construction d’un rebord en béton qui supportera le mur en briques.

Les toilettes datant de 1920 sont complètement démolies.

Un tri des matériaux a été effectué pour réutiliser certaines briques, tandis que d’autres matériaux ont été utilisés pour le remblai ou évacués à la déchetterie.

Le remblai est réalisé jusqu’à la hauteur des parpaings pour surélever la dalle au-dessus du niveau potentiel des inondations.

Ensuite, un cadre en bois est installé autour du périmètre pour soutenir le coffrage de la dalle.

Mettre en place un film polyane avant de disposer les cales pour le treillis soudé, qui doit être positionné au centre de la dalle pour un enrobage optimal du béton lors du coulage.

Une fois la dalle coulée avec un béton prêt à l’emploi, construire trois rangées de parpaings supplémentaires.

Préparer ensuite le coffrage pour le talon de béton qui supportera le mur extérieur en briques.

Élever simultanément le mur intérieur en blocs de béton et le mur extérieur en briques.

Commencer par quelques rangées de parpaings avant de monter les briques, en utilisant des agrafes métalliques pour lier les deux types de matériaux.

Après avoir installé le coffrage et les armatures, couler le béton dans les coffrages alignés avec le mur en parpaings.

Tailler les briques pour former les encadrements extérieurs en préparation de l’installation des menuiseries.

Construire le linteau de la porte du garage en béton coulé in situ dans un coffrage.

Les briques sont posées en même temps que les linteaux des fenêtres et solidarisées au linteau en béton.

À la hauteur du premier étage, installer les solives (bastaings de 7 x 22,5 cm) espacées de 60 cm et posées sur la maçonnerie de parpaings.

Leurs extrémités sont recouvertes par le revêtement en briques.

Continuer l’élévation des murs des deux pignons.

Installer la panne faîtière et les pannes intermédiaires de la charpente, utilisant des bastaings de même section.

À l’arrière, une toiture abrite le bûcher.

Sur un petit mur en briques, couler un poteau en béton à l’aide d’un gabarit, ancré dans le mur sur une profondeur de 30 cm.

Procéder au chevronnage et au liteaunage en fonction du pureau des ardoises.

Avant d’installer les liteaux, poser un écran de sous-toiture étanche et perméable à la vapeur.

Ensuite, mettre en place la couverture en ardoise.

Verser une chape de béton de 4 cm d’épaisseur.

Une fois sèche, coller les dalles de gré cérame à l’intérieur.

À l’extérieur, la rampe d’accès est remplie de gravier, laissant la possibilité de recouvrir d’enrobé plus tard.

À l’étage, installer une trémie pour permettre l’accès aux combles via un escalier rétractable.

Le sol peut être réalisé en bois ou avec des plaques d’OSB, selon la préférence.

Terminer le projet par le jointoiement des parements extérieurs. Les joints, d’une largeur de 12 mm, sont réalisés avec un mortier enrichi et lissé avec un fer à joint plat.